Et la Confiance, Bordel ?

« Faire le pari de la confiance en entreprise… »

L’Institut Montaigne qui a publié cet ouvrage, est un « think tank » indépendant, et sa vocation est d’élaborer des propositions concrètes dans les domaines de l’action publique, de la cohésion sociale, de la compétitivité et des finances publiques.

« On a tellement peur de perdre que l’on a renoncé à gagner ! » Cette phrase d’Olivier Lecerf, ancien capitaine d’industrie à la tête du Groupe Lafarge, pourrait résumer la situation de nombreuses entreprises dans la compétition internationale. Afin de gagner et d’être reconnu comme leader sur ses marchés, c’est un fait établi qu’il faut prendre des risques, innover, expérimenter des modes d’organisation nouveaux, proposer des produits plus adaptés aux attentes anticipées de ses clients et ce, dans le bon timing. Il faut donc être précurseur mais aussi rendre l’innovation envahissante au sein de l’entreprise. 

En un mot, il faut savoir innover, donc bousculer l’ordre établi, et accepter la part d’inconnu que cela requiert.

Cinq points majeurs doivent permettre de progresser pour développer l’Innovation :

  • Le principe d’innovation va à l’encontre du principe de précaution.
  • Passer de l’intention à la réalité : la chaîne de valeur de l’innovation.
  • L’entreprise comme pépinière permanente d’innovations : le nouvel enjeu de la compétitivité.
  • La recherche de confiance : sortir du management de précaution.
  • Éduquer à la confiance.

Parmi ces cinq points je retiendrai les deux derniers qui sont fondamentalement à la base de tout : « la recherche de confiance » et « l’éducation à la confiance ».

  • La recherche de la confiance : Les entreprises doivent apprendre à faire confiance à priori à leurs salariés, à écouter leurs idées, quitte à ne pas les retenir lorsqu’elles s’avèrent non applicables. Ce droit à l’échec et à l’initiative est la clé de l’engagement et de la créativité durable. Il existe donc un cycle vertueux de la confiance : si je prends un risque c’est que j’ai confiance en moi ; si mon manager me soutient, c’est qu’il a confiance en moi ; et cette dynamique va emporter l’adhésion du reste de l’entreprise. Ce cycle vertueux, quelle que soit la structure qui en permet la mise en place, est l’alternative au sur-contrôle et la clé d’un développement résilient à moyen et long terme.
  • Eduquer à la confiance : C’est toute une éducation à la confiance que nous devons bâtir pour former une génération d’innovateurs et tirer tout le parti des progrès techniques et scientifiques passés, existants et à venir. Notre système doit lui aussi innover et accepter que la connaissance pure est disponible partout, à tout moment et que le rôle des écoles et des universités n’est plus de communiquer l’information, mais d’apprendre comment la manier et la maîtriser pour n’en garder que l’essentiel. C’est en apprenant aux équipes à se faire confiance que l’on pourra leur apprendre à faire confiance et c’est à ce prix que se paye l’innovation. C’est enfin la conviction qu’il n’y a pas d’innovation qui ne soit précédée d’utopie qui est l’antidote de la confiance.

Si Vous ne savez pas comment entamer le processus, Appelez-moi au 06 24 89 16 77 !

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